Filament PLA recyclé

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Lisa Ernst · 21.11.2025 · Technique · 12 min

Lorsque nous avons expérimenté pour la première fois le recycled PLA filament dans l'atelier de 33d.ch, la bobine de PLA standard à moitié vide se trouvait à côté de la machine – et la question flottait dans l'air : le matériel recyclé est-il vraiment utilisable au quotidien, ou ne sert-il qu'à se donner bonne conscience ? Après quelques cubes d'étalonnage, des clips ratés et un boîtier assez déformé, il était clair : les différences avec le PLA classique sont plus petites que beaucoup ne le pensent – mais ce sont elles qui décident au quotidien si vos pièces résistent ou se cassent au mauvais moment. Des études montrent que le PLA recyclé peut réduire sensiblement la charge environnementale et les émissions de gaz à effet de serre avec une qualité d'impression similaire, à condition que le recyclage et l'utilisation d'énergie soient bien organisés ( sciencedirect.com) ( ncbi.nlm.nih.gov).

Dans cet article, nous résumons ce à quoi nous accordons de l'importance chez 33d.ch concernant le PLA recyclé : des bases à la préparation en passant par les réglages pas à pas sur l'imprimante – y compris les pièges typiques qui nous sont arrivés au début. Le public cible est constitué de makers amateurs, d'écoles et de PME qui souhaitent mettre en place un setup d'impression 3D sensiblement plus durable avec un effort raisonnable, sans faire de grands compromis sur la qualité d'impression.

Bases & avantages du PLA recyclé

Lors de l'utilisation de recycled PLA filament , il s'agit pratiquement de deux choses : premièrement, la qualité d'impression doit être correcte – c'est-à-dire une image d'impression nette, une précision dimensionnelle raisonnable et une durabilité suffisante pour votre application. Deuxièmement, vous souhaitez améliorer votre bilan écologique sans avoir à vous soucier des buses bouchées ou des pièces cassantes à chaque impression ( sciencedirect.com).

Le PLA lui-même est un bioplastique, généralement issu d'amidon de maïs ou de canne à sucre, qui peut avoir un bilan CO₂ plus favorable par rapport aux plastiques pétroliers classiques – surtout si la consommation d'énergie et l'élimination sont prises en compte ( ijert.org) ( sciencedirect.com). Le PLA recyclé (rPLA) est obtenu lorsque des déchets de production, des pièces défectueuses ou des pièces en PLA usagées sont broyés, traités et extrudés à nouveau en filament – souvent sous forme d'un mélange de matériaux recyclés et frais, parfois avec une très forte proportion de recyclage ( mdpi.com) ( filamentive.com).

Plusieurs études montrent que les propriétés mécaniques du recycled PLA en termes de résistance à la traction et à la flexion sont souvent légèrement inférieures à celles du PLA neuf, parfois même très similaires, tant que le matériau n'a pas été refondu trop souvent et que le processus est mené proprement ( mdpi.com) ( sciencedirect.com) ( sciencedirect.com). Des fabricants comme Prusa ou Filamentive rapportent que leurs filaments rPLA sont aussi faciles à imprimer au quotidien que le PLA standard et conviennent aux prototypes, gadgets, boîtiers et objets du quotidien ( prusa3d.com) ( filamentive.com).

Concernant le bilan écologique : une analyse du cycle de vie du PLA montre que le recyclage du PLA génère des émissions de gaz à effet de serre nettement inférieures à l'incinération ou à la mise en décharge, car le matériau et l'énergie sont réutilisés une autre fois ( ncbi.nlm.nih.gov). Les fabricants de filaments recyclés font état de réductions de CO₂ d'environ 35 à plus de 50 % par rapport aux filaments non recyclés, si l'on prend en compte la production et l'origine des matériaux ( filamentive.com).

Si vous souhaitez imprimer de manière plus durable en général, vous pouvez combiner recycled PLA avec du PETG recyclé (rPETG), du rPET ou du polypropylène recyclé. Vous couvrez ainsi différentes plages de température et de contraintes, tout en restant sur des matériaux à empreinte écologique réduite ( materially.eu) ( 3dtrcek.com) ( packagingeurope.com).

rPLA en comparaison – orientation générale

Utilisation PLA Standard PLA Recyclé rPETG / rPET
Prototypes, déco Très facile à imprimer Très facile à imprimer Bon, un peu plus exigeant
Pièces fonctionnelles intérieures Résistance thermique limitée Similaire, peut être légèrement plus cassant Nettement plus robuste et plus résistant
Bilan écologique Meilleur que l'ABS, mais produit vierge Nettement moins de matière première vierge Moins de matière première vierge, procédé plus complexe

Dans nos projets chez 33d.ch, nous utilisons le rPLA partout où les pièces sont renouvelées régulièrement ou ont principalement des exigences optiques et mécaniques légères – par exemple, des pièces prototypes pour les clients, des supports dans les laboratoires ou des boîtiers simples pour les capteurs. Pour les clips fortement sollicités et les pièces de construction mécanique, nous optons plus souvent pour le rPETG ou des plastiques techniques, mais nous gardons à l'esprit le rPLA pour tout ce qui doit répondre au « sweet spot » de l'aptitude au quotidien et du matériau plus durable.

Préparation & configuration

Avant de commencer, un cadre propre est nécessaire : vous avez besoin d'une imprimante 3D FDM avec un système de mouvement et d'extrusion bien calibré, idéalement avec un plateau chauffant et un emplacement sans courant d'air ( lancashire.ac.uk). Pour recycled PLA filament , les mêmes types d'imprimantes conviennent que pour le PLA standard, mais la gestion du filament et le refroidissement sont un peu plus importants. De nombreux filaments rPLA s'impriment à 190 à 220 °C à la buse et 40 à 60 °C sur le plateau chauffant – les valeurs exactes se trouvent dans la fiche technique ( filamentive.com) ( prusament.com).

Comme objets de test, un cube d'étalonnage de 20 mm et une petite pièce fonctionnelle se sont avérés utiles, par exemple une charnière ou un clip que vous utilisez réellement plus tard ( printables.com) ( printables.com). Ainsi, vous voyez très rapidement si la précision dimensionnelle, la surface et l'adhérence des couches sont correctes.

Un endroit sec pour stocker votre filament est obligatoire : boîte fermée avec du dessicant, idéalement avec un hygromètre. Le rPLA aussi absorbe l'humidité, ce qui se traduit par des bulles, une surface rugueuse et une mauvaise adhérence des couches ( nice-cdn.com). Si le filament « craque » pendant l'impression ou extrude de manière très mate et poreuse, un cycle de séchage est utile – souvent à environ 50 °C pendant quelques heures ( nice-cdn.com) ( filamentive.com).

Vérification rapide avant la première impression de rPLA

Dans notre atelier, avant la première impression avec un nouveau rouleau de rPLA, cette vérification rapide s'est avérée utile : l'imprimante est stable et à l'abri des courants d'air, le plateau est nivelé et propre, un profil PLA fonctionnel est chargé dans le slicer, le filament est sec et exempt de nœuds, les modèles de test et un pied à coulisse sont à portée de main, et vous avez une idée approximative de la durée de l'impression et de la quantité de matériau utilisée ( 3dbenchy.com) ( ncbi.nlm.nih.gov). Si ces points sont cochés, la probabilité que la première impression rPLA soit plus excitante que frustrante est très élevée.

En termes de consommation d'énergie, nous observons des valeurs d'environ 100 à 150 watts en fonctionnement dans les projets clients avec des imprimantes FDM de bureau typiques, selon l'appareil et la température. Sur plusieurs heures, cela représente rapidement 0,8 à 1,2 kWh ( snapmaker.com) ( solartechonline.com). Si vous imprimez plusieurs petites pièces en une seule fois, au lieu de chaque support individuellement, vous économisez non seulement du temps, mais aussi de l'énergie.

Pas à pas : introduire le rPLA au quotidien

Filament PLA recyclé en impression – image d'impression nette malgré le contenu recyclé.

Quelle: filamentive.com

Filament PLA recyclé en impression : dans de nombreux cas, l'image d'impression est à peine différente de celle du PLA classique.

Étape 1 : Définir l'objectif et choisir les pièces d'essai. Demandez-vous ce que vous voulez couvrir avec recycled PLA filament : décoration, prototypes, boîtiers, pièces fonctionnelles légèrement sollicitées ou petites séries récurrentes ( printables.com) ( printables.com). En interne, nous aimons aussi utiliser le 3D-Benchy ou de petits boîtiers pour visualiser immédiatement les zones problématiques typiques comme les surplombs et les ponts ( 3dbenchy.com).

Étape 2 : Créer une impression de référence avec du PLA standard. Imprimez d'abord les deux pièces d'essai avec votre profil PLA habituel (par ex. hauteur de couche 0,2 mm, 3 périmètres, 15-30 % de remplissage) avec des températures et des paramètres de ventilateur connus ( filamentive.com). Notez la température cible de la buse, la température du plateau, la vitesse, le profil du ventilateur et les valeurs de rétraction – chez nous, un tel « profil de base » est affiché visiblement sur le mur pour chaque imprimante. Plus tard, vous pourrez comparer directement le rPLA avec cela ( obico.io).

Étape 3 : recycled PLA filament régler selon la fiche technique. Ensuite, passez au rPLA, reprenez le profil PLA et ajustez uniquement les températures – par exemple, 200–215 °C à la buse et 50–60 °C sur le plateau pour le Prusament PLA Recycled ( prusament.com) ( prusa3d.com). De nombreux fabricants recommandent la même température cible de buse ou une température légèrement supérieure à celle du PLA standard, car le rPLA fond un peu différemment selon le mélange ( mdpi.com) ( sciencedirect.com). Nous commençons généralement au milieu de la plage recommandée et examinons attentivement les deux premières couches.

Étape 4 : Vérifier l'image d'impression et la précision dimensionnelle. Après avoir imprimé le cube rPLA, mesurez les bords avec le pied à coulisse et comparez-les à 20 mm – des écarts de ±0,1–0,2 mm sont normaux pour de nombreuses imprimantes de bureau ( printables.com). Vérifiez les surfaces latérales à la lumière : couches nettes, pas de « zippers » prononcés, coins nets comme avec la référence PLA ( 3dbenchy.com). Si vous voyez de fines lacunes ou une sous-extrusion, un léger surcroît de température de 5 °C ou une légère correction du flux aide généralement.

Étape 5 : Tester l'adhérence des couches et la fonction. Pour la charnière ou le clip, on passe aux choses sérieuses : ouvrez, pliez, cliquez. Des études sur recycled PLA montrent que la résistance à la traction diminue souvent modérément avec un recyclage contrôlé et reste proche de celle du PLA frais ( mdpi.com) ( sciencedirect.com). En pratique, cela signifie pour nous : si un clip ne casse pas immédiatement le long des couches lors d'une utilisation normale, mais seulement en cas de surcharge importante, nous utilisons le rPLA pour des pièces similaires. Cependant, si le clip doit supporter une forte contrainte de flexion quotidienne, nous passons à PETG ou au rPETG ( 3dtrcek.com).

Étape 6 : Comparer le gauchissement, l'odeur et la surface. Au début de l'impression, faites attention à l'enroulement des coins ou à l'adhérence inégale de la première couche. De nombreux filaments rPLA se comportent lors du gauchissement de manière très similaire au bon PLA – c'est-à-dire pratiquement sans déformation avec une température de plateau adaptée et un réglage de l'axe Z correct ( filament2print.com) ( spectrumfilaments.com). En termes d'odeur, nous ne constatons généralement aucune différence significative par rapport au PLA normal dans l'atelier, ce qui est un avantage clair en termes de confort par rapport à l'ABS ou à l'ASA – une bonne ventilation reste cependant obligatoire ( 3d-fabrik.at) ( filamentive.com).

Étape 7 : Optimiser la consommation d'énergie et la stratégie du slicer. Des études sur la durabilité de l'impression FFF montrent qu'en plus du matériau, la durée d'impression, la stratégie de remplissage et le mix énergétique sont décisifs : des temps d'impression plus courts, des jobs groupés et des motifs de remplissage optimisés économisent de l'énergie et du matériau ( mdpi.com) ( ncbi.nlm.nih.gov). Une impression de 8 heures avec environ 0,1–0,15 kWh par heure fait grossièrement 0,8–1,2 kWh ( snapmaker.com). Si vous modélisez et slicez vos pièces de manière à ce qu'elles ne soient pas plus massives que nécessaire, vous économisez simultanément de l'électricité et du rPLA ( solartechonline.com) ( sciencedirect.com).

Problèmes fréquents & solutions

L'extrusion irrégulière fait partie des classiques pour recycled PLA filament: lignes visibles, zones minces, lacunes dans le remplissage. Souvent, un diamètre de filament variable ou de l'humidité dans le matériau est en cause ( filamentive.com). La combinaison d'un bon fabricant (avec tolérance de diamètre documentée), d'un stockage au sec et d'une température de buse légèrement augmentée assure dans de nombreux cas le calme dans l'image d'impression ( filamentive.com) ( mdpi.com).

Un deuxième sujet qui nous a énervés au début : les buses bouchées sur certains lots de rPLA. Dans des études avec recyceltem PLA il est décrit que dans certains cas, un bouchage survenait alors que l'échantillon de comparaison avec du PLA frais passait proprement ( sciencedirect.com) ( researchgate.net). Notre solution pratique : des hotends faciles à nettoyer, des « cold pulls » réguliers et, en cas de problèmes tenaces, une coupure nette – autre rouleau, autre lot, autre fabricant.

Le troisième problème que nous constatons surtout pour les pièces fonctionnelles : un comportement de rupture cassant après une longue utilisation ou à basses températures. Le PLA perd généralement sa résistance lorsque le matériau est chauffé plusieurs fois ou très âgé ( ncbi.nlm.nih.gov) ( sciencedirect.com). Le PLA recyclé à plusieurs reprises montre dans les études une diminution de la résistance aux chocs, tandis que la résistance à la traction reste souvent dans une plage acceptable avec une bonne gestion du processus ( mdpi.com) ( sciencedirect.com). Pour nous, cela signifie : le rPLA plutôt pour les pièces moyennement sollicitées et les prototypes, pas pour les pièces de sécurité ou les mécanismes à ressort avec des vibrations continues.

Un exemple concret de notre atelier : un client voulait des clips robustes pour des chaînes porte-câbles en rPLA, car le matériau s'intégrait bien écologiquement dans le projet. La première impression était superbe, mais lors de l'encliquetage, certaines pièces se sont cassées le long des couches. Nous avons alors augmenté la température de la buse, choisi plus de périmètres et légèrement arrondi la géométrie – ce qui a rendu les clips nettement plus robustes ( 3dbenchy.com) ( ncbi.nlm.nih.gov). Pour les clips finaux, soumis à une charge permanente, nous sommes finalement passés à rPETG – le rPLA est resté dans le projet pour les prototypes et les pièces optiques ( 3dtrcek.com).

Variantes & adaptations

Pot de fleurs imprimé en 3D en filament PLA recyclé.

Quelle: filament.ch

Des déchets au produit : un pot de fleurs imprimé en 3D en PLA recyclé montre à quel point les filaments durables peuvent être pratiques au quotidien.

Une fois votre profil rPLA réglé, vous pouvez étendre progressivement votre setup durable. Une direction logique sont d'autres filaments « verts », par exemple le PETG recyclé, obtenu à partir de flux de recyclage définis et conçu pour des températures plus élevées et des contraintes plus fortes ( 3dtrcek.com) ( formfutura.com). Ces matériaux combinent des performances robustes avec une utilisation réduite de matières premières vierges – si le recyclage et la production sont transparentement documentés ( materially.eu).

Les filaments recyclés à base de PP ou de PE sont également intéressants ; des instituts de recherche et des entreprises travaillent activement à transformer les déchets d'emballage en filaments imprimables ( packagingeurope.com) ( materialdistrict.com). Des projets comme la collaboration entre le Fraunhofer IFAM et des universités montrent que des produits imprimés en 3D de haute qualité peuvent être créés à partir d'emballages ménagers si le tri et le traitement fonctionnent correctement ( fraunhofer.de). En pratique, cependant, nous constatons souvent que ces filaments sont encore plutôt expérimentaux – au quotidien, nous utilisons beaucoup plus le rPLA et le rPETG.

Même pour la bobine, il y a des leviers d'action : les fabricants de rPLA utilisent des noyaux en carton ou des bobines entièrement en carton recyclé, parfois certifié FSC ( spectrumfilaments.com) ( formfutura.com) ( filamentive.com). Prusament associe pour le PLA Recycled un noyau en carton avec des parties latérales légères en polycarbonate recyclé ( prusa3d.com) ( prusa3d.com). Chez 33d.ch, nous trions systématiquement les bobines vides – les bobines en carton vont au recyclage papier ou sont détournées pour des supports et des projets d'enroulement, les bobines en plastique robustes sont réutilisées en interne tant qu'elles sont mécaniquement en bon état.

Si vous voulez aller encore plus loin, vous pouvez vous-même broyer les impressions ratées et les restes et les ré-extruder. Des broyeurs de bureau comme le Felfil Shredder+ transforment les anciennes impressions en granulés ( felfil.com). Des systèmes comme 3devo, ProtoCycler ou Recyclebot combinent le broyage et l'extrusion pour créer un nouveau filament ( 3devo.com) ( redetec.com) ( wikipedia.org). Avant d'investir ici, nous recommandons de lire les témoignages et les guides – un filament reproductible de bonne qualité est plus exigeant qu'il n'y paraît à première vue ( filamentive.com) ( arxiv.org).

Quelle: YouTube

Vidéo recommandée : Cette vidéo YouTube montre de manière pratique comment se comporte un filament rPLA spécifique à l'impression, avec des gros plans sur les surfaces et des réglages de départ judicieux.

FAQ & Conclusion sur le PLA recyclé

Filament PLA recyclé issu de déchets plastiques triés.

Quelle: digitmakers.ca

Filament PLA recyclé : des déchets naît un nouveau matériau pour l'impression 3D – judicieux si la qualité et le processus sont corrects.

Question 1 : Quelle est la solidité du PLA recyclé par rapport au PLA normal ?
Des études en laboratoire montrent que recyceltes PLA avec un recyclage contrôlé, se situe souvent dans la même gamme que le PLA frais en termes de résistance à la traction et de rigidité, avec une résistance aux chocs parfois légèrement inférieure ( mdpi.com) ( sciencedirect.com). Dans notre atelier, nous remarquons la différence surtout pour les clips très fins ou fortement sollicités – pour les boîtiers, les supports et les pièces prototypes, le rPLA convient dans la plupart des cas sans problème.

Question 2 : Pour quelles applications le rPLA convient-il particulièrement – et où non ?
Le rPLA fonctionne très bien pour les prototypes, les pièces décoratives, les boîtiers intérieurs et les pièces fonctionnelles légèrement sollicitées ( filamentive.com) ( spectrumfilaments.com). Il est moins adapté – comme le PLA standard – pour les pièces soumises à des températures ambiantes supérieures à environ 50–60 °C ou pour les pièces soumises à des contraintes de choc et de flexion répétées, comme les mécanismes à ressorts ou les pièces extérieures exposées directement au soleil ( prusament.com) ( filament2print.com). Dans ce cas, nous préférons utiliser du rPETG ou des plastiques techniques ( 3dtrcek.com).

Question 3 : Comment stocker correctement le PLA recyclé ?
Le rPLA doit être stocké au frais, au sec et à l'abri de la lumière, comme le PLA normal. Les fabricants recommandent des boîtes fermées avec du dessicant, en particulier pour les bobines en carton ( nice-cdn.com) ( filamentive.com) ( formfutura.com). Si le filament « crépite » audiblement ou imprime de manière très rugueuse, un cycle de séchage à environ 50 °C aide généralement – cela a sauvé plusieurs rouleaux apparemment « mauvais » chez 33d.ch.

Question 4 : Un recycleur de filament personnel vaut-il la peine pour les makers, les écoles ou les PME ?
Des systèmes tels que 3devo, ProtoCycler ou Recyclebot montrent qu'il est techniquement possible de retraiter les impressions ratées en filament ( 3devo.com) ( redetec.com) ( wikipedia.org). En pratique, cependant, nous constatons qu'une qualité constante, un diamètre propre et des propriétés reproductibles exigent un certain savoir-faire et de la maintenance ( arxiv.org) ( filamentive.com).

Question 5 : Quel est réellement l'avantage écologique ?
Les analyses du cycle de vie montrent que le recyclage du PLA génère beaucoup moins d'émissions de gaz à effet de serre que l'incinération ou la décharge ( ncbi.nlm.nih.gov) ( sciencedirect.com). Les fabricants parlent d'économies de CO₂ de l'ordre d'un tiers et plus lorsque l'on passe aux filaments recyclés ( filamentive.com). En combinaison avec des temps d'impression courts, des stratégies de remplissage judicieuses et, lorsque cela est possible, de l'électricité renouvelable, l'effet est beaucoup plus perceptible au quotidien ( ncbi.nlm.nih.gov) ( mdpi.com).

Mini-conclusion : Ce que vous pouvez tirer du rPLA

Quelle: YouTube

Vidéo recommandée : Cette vidéo montre de manière illustrative comment les impressions ratées peuvent être recyclées en nouveau filament – y compris les pièges à prendre en compte lors de la mise en place de son propre système de recyclage.

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